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Esprit Campagne, la vie en mieux

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L'art de vivre dans le sud ouest
 

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16 janvier 2012

Vivre avec les livres...

 

Quand les livres deviennent un élément à part entière du décor...

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 Etagère invisible trouvée à la boutique La Maison, à Deauville.

Lampe trépied La Maison Cassette, trouvée au Cèdre Rouge.


La boutique La Maison, est un trés joli endroit, coincée entre deux boutiques de luxe, au rez-de-chaussée d'une maison individuelle, très typique. On y trouve des objets de design contemporain aux prix très doux et surtout  originaux . L'accueil de la propriétaire est charmant, on peut y passer un long moment pour tout détailler en toute liberté et bénéficier de bons conseils.

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La Maison

Place du Casino

14 Deauville





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5 janvier 2012

Goûter vintage...

Et vous, vous vous souvenez des tasses Mobil ?!

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(tasse  chinée à Rouen dans une boutique vintage, offerte par monsieur EspritC, et la réplique de celle de mon enfance!)

2 janvier 2012

De circonstance...

imagevoeux

2 fois plus de bonheur

0 souci

1 année belle et heureuse

2 fois plus d'amour

 

Je n'avais pas trouvé le temps de vous présenter mes voeux, et surtout de vous remercier des vôtres, c'est chose faite, enfin! Ce soir, la maison est bien silencieuse, chacun a retrouvé, qui son appartement d'étudiante, qui son autre maison. Même le chien vire et tourne, désemparé de ne plus avoir personne à agacer. J'ai apprécié ces vacances, mais j'apprécie aussi le calme retrouvé de la maison...jusqu'aux prochaines vacances où tout le monde sera réuni de nouveau. C'est même avec soulagement que je vois se finir cette période de fêtes, que je n'aime pas beaucoup, mais celle-ci passée, on se tourne lentement mais sûrement vers le printemps, et ça, c'est bien :-)

Encore merci à vous qui cheminerez à mes côtés, une année de plus, et je vous renouvelle tous mes meilleurs voeux.

 

 

23 décembre 2011

JOYEUX NOEL

 getimage

Noël nous réserve à tous des surprises de toutes sortes,

des paroles douces, des êtres chers à nos côtés

 ou une belle soirée tranquille.

Il est temps pour moi de vous souhaiter

 le plus doux des Noël. J'ai une pensée particulière et

trés chaleureuse pour ceux

et celles qui seront seuls

demain soir. 

 

Je vous embrasse et j'en profite pour vous remercier de vos si fidèles visites et gentils commentaires.

19 décembre 2011

D'acier, de Silvia Avallone

v_book_410Excellent, saisissant, prenant, dérangeant... que du positif à dire sur ce roman qu'il faut absolument lire. Deux toutes jeunes filles, l'une brune, l'autre blonde, à peine 14 ans et pourtant déjà conscientes du pouvoir sur les hommes que leur confére leur beauté naissante. Des Lolitas des bacs à sable, qui grandissent à l'ombre des barres d'immeuble d'une petite cité ouvrière d'Italie, et qui le lundi matin à la sortie des cours, se déshabillent et dansent face aux dizaines de fenêtres qui plongent dans la salle de bain et autant de regards masculins, derrière. Des miss qui rêvent de devenir star de la télévision ou d'avoir un bon travail, de l'argent et de passer leurs vacances sur l'île d'Elbe avec les tourismes étrangers. Pour tout univers, leur immeuble, de l'autre côté de la rue, la plage où tout se joue pour les jeunes du quartier, entre jeux et séduction rapide dans les cabines de plages. Des hommes aussi, des pères brutaux, des frères protecteurs et gardiens de la morale des petites. Des mères qui ont perdu leurs illusions d'une vie meilleure et bataillent pour assurer le quotidien. Il y a aussi l'usine, les poches d'acier en fusion, les bâtiments désaffectés qui deviennent le terrain de jeu des jeunes, ou pour d'autres jeux, des plus grands. La chaleur est omniprésente, le soleil italien, l'acier en combustien, on étouffe en lisant ce roman trés sombre.

Entre Nabokov et Zola, ce roman est incroyable et à découvrir absolument.

 

 

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14 décembre 2011

La honte d'Annie Ernaux

lhonteLa honte, d'Annie Ernaux

J'ai appris récemment qu'Annie Ernaux était originaire d'ici, d'Yvetot précisément, une petite ville du pays de Caux à quelques kms de chez moi. Je m'intéresse assez aux écrivains normands, j'aime me retrouver dans leurs pas, lors de mes balades, et j'ai eu envie de découvrir les livres d'Annie Ernaux.

Elle part d'un évènement tragique survenu alors qu'elle avait une dizaine d'années, une bagarre entre ses parents sous ses yeux, pour revenir sur cette année 1952, l'année où elle s'est aperçue qu'elle avait honte. Honte de ses parents, des cafetiers, honte de sa vie entre les tables du café et le comptoir de l'épicerie, honte de sa condition sociale dans cette petite ville normande où surtout, il faut veiller au respect des convenances, ne pas se croire et ne pas vouloir sortir de sa condition. Une enfance vécue comme un carcan entre ce qui se fait ou ne se fait pas quand on est fille de commerçants et qu'il faut veiller à ne pas faire perdre de clients, la religion omniprésente, des prières du soir à l'école des soeurs. J'ai aimé ce livre, même si je ne suis pas retrouvée dans les souvenirs d'enfance d'Annie Ernaux, je suis trop jeune, mais ils ressemblent beaucoup à ceux de ma mère dont je me souviens. L'écriture de ce roman est trés détachée, mais limpide et prenante, on le lit trés vite et du coup, il nous laisse une impression forte.

 

14 décembre 2011

Une femme simple et honnête, de Robert Goolrick

51SBEQN-VFLUne femme simple et honnête, de Robert Goolrick

Lorsqu'on lit les premières pages de ce roman, on se dit, comme le titre, qu'il s'agit là d'un livre simple et honnête. J'ai même hésité à poursuivre, je ne suis pas fan de romans sentimentaux. Un homme sur le quai de la gare d'une petite ville paumée des Etats-Unis, au temps de la ruée vers l'or, attend celle qu'il a choisi sur petite annonce pour devenir son épouse. Il a choisi cette femme parmi d'autres, parce qu'elle était, comme elle le lui a écrit "simple et honnête", et pas trés belle sur la photo jointe. Résumé comme ça, on se croirait dans du Delly. Lorsque le train arrive, c'est une trés belle femme qui en descend, et surtout tout sauf une femme simple et honnête, elle se révèle même, au lecteur pas à son futur mari, plutôt gourgandine. Mais cet homme lui-même n'est pas aussi transparent qu'il souhaiterait le faire paraître, et trés vite il va s'avérer que chacun des deux suivent un chemin pas trés avouable, aux motivations différentes et dangereuses. Les apparences, dans ce roman, sont trompeuses et page aprés page (parce que oui, j'ai persévéré dans ma lecture, ce roman nous accroche étonnamment) on est happé par l'histoire jusqu'au dénouement.

 

13 décembre 2011

Livres...

ADHESIFSDes adhésifs dans le monde moderne, Marina Lewycka.

Georgie va faire une rencontre étonnante en interpellant une vieille dame en train de récupérer à la poubelle les affaires de son mari, qu'elle vient de mettre dehors. Il s'agit d'une émigrée juive polonaise et pas du tout démunie malgré son habitude de faire les poubelles du quartier. Elle va s'attacher à Georgie, qui écrit des articles dans un journal spécialisé dans les adhésifs, et l'entraînera à sa suite dans une série d'aventures pour conserver à tous prix sa maison, une vieille baraque jolie mais en ruine. Agents immobiliers véreux, maisons de retraite mouroirs, services sociaux défaillants, des chats par dizaine, le tout sur fond de séparation de Georgie, qui ne sait plus trop où elle en est. Des personnages étonnants, un va-et-vient un peu déconcertant entre une histoire assez drôle et cocasse et les drames du conflit israelo-palestinien. J'ai trouvé ce livre divertissant, c'est vrai mais un peu long et je n'ai pas vraiment accroché, je n'ai jamais vraiment compris où l'auteur voulait nous mener.

 

41EAB1SYcPLLe caveau de famille, de Katarina Mazetti

Ce roman est la suite de celui-ci: Le mec de la tombe d'à côté. Ce premier tome m'avait assez plu, agréable à lire et drôle. Je pense que c'est le succés du premier opus qui a été à l'origine de l'écriture du deuxième, car je l'ai trouvé moins bon que le premier et assez poussif. On y retrouve les mêmes personnages Benny et Désirée qui se marient et font des bébés. C'est sans doute touchant mais un peu juste pour en faire un roman. Elever des enfants surtout rapprochés, c'est difficile, et tout autant difficile est la vie des agriculteurs suédois (ou des autres, d'ailleurs), l'histoire se résume à ça. Bref, j'ai trouvé ce livre assez sinistre et sans la moindre once de l'humour décalé qui m'avait fait apprécier le premier. Malheureusement, je pense que ce n'est pas terminé car la fin de ce tome deux annonce assez clairement un troisième tome. Je pense que la lecture de ce roman n'est pas indispensable, et qu'il vaut mieux se contenter du premier, qui est à découvrir si ce n'est déjà fait.

 

trishdeseinePetit Noël à la maison, de Trish Deseine

J'aime bien les livres de cuisine, et le titre de celui-ci m'a semblé prometteur en prévision des prochaines agapes. Sauf que c'est une déception que ce livre, pourtant, j'aime beaucoup les recettes de Trish Deseine qui paraissent dans le magazine Elle.

D'abord, le format est improbable pour un livre de cuisine, il est immense, et pas facile à ranger ni à consulter. Les photos, pas exceptionnelles, prennent toute la place et le texte des recettes n'occupent parfois que quelques lignes. Certaines imprimées sur les photos sont difficiles à lire. Des recettes m'ont laissé pantoise,comme le  "Mont Blanc do it yourself", en gros acheter des meringues, de la crème de marron en tube, faire fondre le chocolat et les invités se débrouillent pour assembler le tout. Ludique sans doute mais est-il besoin d'acheter un livre de recettes pour servir ça?

 

13 décembre 2011

Les trois saisons de la rage, de Victor Cohen Hadria

41bRbsxTxlLLes trois saisons de la rage, de Victor Cohen Hadria

Ce livre est un vrai coup de coeur parmi mes dernières lectures. Un médecin de campagne, en Normandie, au 19°s, tient son journal. Avec lui, on pénètre dans les masures insalubres, on souffre avec les malades, on assiste à l'impuissance de ce médecin face à la douleur, à la mort, face aussi aux croyances qui font qu'on fait d'abord appel au rebouteux avant le médecin, et qu'ensuite il est souvent trop tard. La rudesse des gens aussi, pour qui la mort est toujours présente, un enfant ou une femme qui meurt, c'est la fatalité, c'est ainsi et on retourne aux champs parce que le travail doit se faire. C'est aussi les débuts des grandes découvertes médicales: l'asepsie, la vaccination, l'anesthésie. C'est une jolie galerie de portraits, des personnages qui sont totalement dans l'ambivalence des sentiments, les paysans frustres obsédés par la transmission du patrimoine, les filles abusées par leur père ou les notables du coin avides de notoriété ou de pouvoir. Au détour des pages, on trouve de trés jolis passages sur les aventures du médecin, qui redécouvre sa capable à aimer, à désirer, à s'émouvoir d'un corps féminin, aprés son veuvage. En le lisant, j'ai trouvé que ce livre me faisait penser un peu à La maladie de Sachs, de Martin Winckler, on y retrouve la même empathie pour les malades et beaucoup d'amour et de compassion pour les autres.

On lit ce livre d'une traite, impossible de le poser avant la fin, je vous le recommande!

9 décembre 2011

Les images de l'Avent, numéro 16

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