*Le mec de la tombe d'à côté, Katarina Mazetti Oui, je sais, je devais être la seule à ne pas avoir lu ce roman dont beaucoup de blogueuses ont déjà parlé. Ce livre obtient un succés mérité, c'est drôle, léger. J'ai trouvé que l'auteur analyse particulièrement bien les différences d'interprétation entre les hommes et les femmes et montre que parfois l'amour ne suffit pas pour construire une histoire durable. C'est une jolie histoire d'amour pas mièvre du tout, et même si on trouve quelques poncifs sur les intellectuelles et les paysans, j'ai trouvé ce roman trés juste. On s'y retrouve même parfois dans certaines idées préconçues du personnage féminin.
Le résumé: Désirée a 35 ans, elle est bibliothécaire et sa vie est bien vide depuis le décès de son mari.C'est en se rendant quotidiennement sur la tombe de celui-ci, qu'elle finira par être intriguée par l'homme qui se rend sur la tombe voisine, celle de ses parents...
L'histoire est bien ficelée, bien vue, la fin m'a un peu laissée sur ma faim... trés ouverte, chacune y lira ce qu'elle a envie d'imaginer.
A découvrir!

*Infrarouge, Nancy Huston Ce livre fait partie de mes lectures coups de coeur de cette année. J'ai beaucoup aimé ce roman, tout autant que les précédents de Nancy Huston, qui fait partie de mes écrivaines préférées.
L'histoire: Rena, une journaliste passionnée de photographie offre un voyage à son père et son amie. Elle aime particulièrement photographier à l'infrarouge le corps de ses amants, cette technique qui capte la chaleur plus que la lumière, pendant l'amour. Et des amants, Réna en a beaucoup. On va la suivre durant 8 jours, un jour, un chapitre, lors d'un séjour à Florence qu'elle va visiter en compagnie de son père, qui fut un neuropsychologue reconnu et qu'elle voit décliner jour aprés jour, et la compagne de celui-ci, parfaite touriste type. J'ai particulièrement aimé le style du récit, on navigue entre la tragi-comédie de vacances plutôt ratées,le dialogue assez étonnant du personnage avec son amie imaginaire et les propres souvenirs de l'auteur. On ne sait jamais si on est dans le fantasme ou dans la réalité. J'ai beaucoup aimé la façon dont Nancy Huston parle sans tabous, avec les mots adéquats, parfois crus mais jamais vulgaires, du plaisir, du corps des hommes.
Dans ce roman, il y a tout ou presque de ce qui fait notre vie: la sensualité, l'amour, le désir, le bonheur d'être mère mais aussi les difficultés, la douleur de voir nos parents vieillir et notre relation à notre propre vieillesse. Elle aborde aussi le thème de la violence des hommes, à travers une évocation des émeutes dans les banlieues, et des amours mixtes.
C'est un trés beau livre, à lire absolument.

*Hiver, Mons Kallentoft: Si vous recherchez un thriller rafraichissant pour l'été (qui n'est pas fini, même si on en doute ces jours-ci), celui-ci est pour vous! Rien qu'à le lire, on frissonne même par 30°. L'histoire:on retrouve pendu à un arbre un personnage marginal, meurtre lié à un rituel des dieux vikings ou perpetré par un psychopathe? Le commissaire Malin (prononcer Maline, c'est une femme) dont on va partager le quotidien assez solitaire d'une mère célibataire d'ado, est chargée de l'enquête.
C'est effrayant, inquiétant, assez émouvant aussi et parfaitement suédois. Donc allergiques au froid, à la neige, à la nuit et aux noms imprononçables s'abstenir! Les autres aimeront, tout comme moi.
(ce roman fait partie d'une série autour des saisons, le deuxième, Eté est déjà paru)

*Le phare, P.D James: Ce livre n'est sans doute pas le meilleur de P.D James mais il demeure tout de même une lecture facile et agréable, pour qui aime les intrigues policières bien ficelées et des personnages à la psychologie intéressante. Je n'ai pas grand chose à en dire, je l'ai trouvé malgré tout un peu ennuyeux, mais j'ai apprécié l'ambiance so british du roman et le commandant Dalgliesh, personnage récurent, qui se dégèle un peu côté sentiment.

*Bellefleur,Joyce-Carol Oates: Une déception pour moi. Ce roman gothique qui a révélé cet auteur a été réedité. JC Oates est pourtant l'un de mes auteurs préférés, mais je ne suis pas arrivé à entrer dans ce roman, je réserve donc mon avis, je compte bien en retenter la lecture.

*Mais le fleuve tuera l'homme blanc, Patrick Besson: J'ai bien aimé ce roman, une histoire à plusieurs niveaux entre barbouzes, services secrets, interêts pétroliers et reglements de compte en France-Afrique. Le sujet ne fait pas parti de mes thèmes habituels mais j'ai apprécié l'écriture de Besson, la plongée dans l'Afrique subsaharienne qu'il nous propose, avec un point de vue assez politique, même si la frontière entre exploiteurs et exploités est bien mince parfois.

*Ici et maintenant, Robert Cohen: Roman bien étonnant que celui-ci, un peu irrévérencieux. Le personnage principal, de religion juive mais pas vraiment pratiquant, est un quadragénaire plutôt paumé. Il dresse un bilan pas bien gai de sa vie, et par hasard va rencontrer un couple de juifs ultra-orthodoxe, rencontre qui va bouleverser le cours de sa vie. Où l'on voit aussi que la rigueur des préceptes religieux, pour servir la cause de ce couple, va s'infléchir. C'est caustique, drôle, j'aime beaucoup cette littérature juive-américaine.

*Le bonheur dans le mariage, Madeleine Chapsal:C'est son titre qui m'a donné envie de lire ce roman, pourtant je n'apprécie pas Madeleine Chapsal, trop larmoyante à mon goût. J'aurais dû m'abstenir, je n'ai pas apprécié ce roman plus que les autres, le même thème toujours rabattu, les hommes forcément égoïstes, les femmes forcément victimes. Ennuyeux au possible, et surtout une écriture que j'ai trouvé vieillotte, je ne sais pas pourquoi.

(Désolée pour le cafouillage des newsletters, j'ai voulu regrouper mes lectures en un seul billet pour vous éviter plusieurs mails, hélas déjà partis)

LUI

MOI

Préparer mon (re)mariage à l'âge où je devrais plutôt penser à celui de mes enfants, c'est assez étrange comme sensation. Mais c'est aussi un immense bonheur... J'ai le sentiment d'avoir enfin trouvé mon chemin et celui qui m'accompagnera tout au long de celui-ci. On ne sait jamais de quoi demain sera fait, mais il ne tient qu'à nous de profiter de chaque moment tant qu'il est temps. Et puis, lui et moi, c'est une évidence...

Cette année, nous avons choisi le vendredi, le premier jour des Puces, pour essayer de faire de belles trouvailles. Les Puces de Rouen, c'est un régal pour les chineurs, à mi chemin entre une brocante et un musée, tant les objets présentés sont divers et parfois rares.

Mes achats, des bobines de fil de soie, et une bobine de ficelle de lin, deux services de tables nappes et serviettes, et des caractères d'imprimerie dont une esperluette !

Fermer la porte de ce côté ci de la Seine, pour la ré-ouvrir dans quelques jours de l'autre côté... Je ne m'avance pas sur la date de reprise des activités sur ce blog, les mystères des fournisseurs d'accés n'étant pas tous percés, je ne sais pas quand est ce que nous pourrons récupérer une connexion. Mais sachez que le temps va me paraître bien long sans vous, passez donc voir de temps en temps s'il y a de la lumière :-)
Gardez vous au chaud!
Et mille mercis pour vos voeux et souhaits qui me touchent tant...

(crédit photo:Blanc Léger)

J'ai beaucoup tardé à égrener mes bouquets de lavande, disséminés ici et là dans la maison. Mais il est temps de passer à d'autres senteurs plus épicées. Aussi pour conserver tout de même un peu de l'été passé, quelques petits coussinets à glisser dans mes armoires.
J'ai fouillé dans mes trouvailles de chine, j'ai sorti mes tissus, du chanvre le plus rustique d'une ancienne chemise de nuit aux serviettes damassées à la jolie broderie, et un coupon de lin à pois parce que c'est mon coup de coeur du moment. De la ficelle de lin, des petits entredeux de dentelle, des rubans...J'aime la façon dont toutes les teintes ou les matières s'harmonisent entre elles.
Et quand on n'est pas très calée en couture, comme moi, faire des coutures parfaites et invisibles c'est mission impossible. Aussi, j'ai décidé que mes coutures à moi seraient visibles et feraient partie du charme de ces petits coussins (je suis championne du monde de la mauvaise foi). Vous savez, comme lorsque nous étions petite, on dirait que c'est fait exprès :-)

Je m'attelle à la décoration home made des petits objets qui orneront le sapin, et de quelques petits cadeaux. A suivre!

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement ?

J'ai tout appris de toi sur les choses humaines
Et j'ai vu désormais le monde à ta façon
J'ai tout appris de toi, comme on boit aux fontaines
Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines
Comme, au passant qui chante, on reprend sa chanson
J'ai tout appris de toi jusqu'au sens du frisson

J'ai tout appris de toi, pour ce qui me concerne,
Qu'il fait jour à midi, qu'un ciel peut être bleu,
Que le bonheur n'est pas un quinquet de taverne
Tu m'as pris par la main dans cet enfer moderne
Où l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux
Tu m'as pris par la main comme un amant heureux

Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes,
N'est-ce pas un sanglot de la déconvenue,
Une corde brisée aux doigts du guitariste ?
Et pourtant, je vous dis que le bonheur existe
Ailleurs que dans le rêve, ailleurs que dans les nues,
Terre, terre, voici ses rades inconnues

Les chansons de Jean Ferrat ont bercé mon enfance, fredonnées ou écoutées par mon père, je les ai toujours en mémoire. Et plus tard, ses paroles engagées ont éveillés en moi tant d'échos. C'est encore un petit bout de mon enfance qui disparait, mais qui sera prompt à réapparaître, tant certaines chansons sont éternelles: La montagne ou Que serais-je sans toi, si vraie...

2011 verra la fin de mes (trop) nombreux ouvrages commencés et laissés en plan...
D'abord ce marquoir de Marjorie Massey qui avance lentement, le papillon terminé, la bordure avancée, la petite brodeuse installée... (et ma nappe qui aurait besoin d'être repassée :-) )

La première jacinthe de la saison pointe son nez

Et ce petit marquoir juste commencé,Gratianne d'aprés une grille du livre de Muriel Brunet, je ne me souviens plus quand, mais qui ornera les murs de la future maison.  Il ne me reste plus qu' à retrouver la nuance de coton rouge utilisée pour le reprendre:

J'en ai encore quelques uns en réserve, trouvés au gré de mes rangements...

Et vous, si vous repreniez avec moi, vos ouvrages oubliés? :-)

Petit coeur de lavande destiné à parfumer mon armoire, mais qui, le temps d'une photo, se prendrait presque pour une décoration de Noël... (et vous avez vu, cette fois-ci la couture est (presque) invisible, un jour j'y arriverai :-) )

Un morceau de drap ancien, dentelle, bouton et ruban chiffré... tous chinés, toujours dans un esprit récup'.

J'aime bien chiner les chemises anciennes en chanvre, c'est une bonne façon de se procurer ce tissu pour pas trés cher. Avec l'une de ces chemises, découpée en deux rectangles, j'avais fait ce coussin il y a quelque temps et conserver les manches... Voici l'une d'entre elle recyclée en pochette cadeau, avec un petit coussin de lavande...

Ces derniers temps, j'avais plutôt tendance à ouvrir la porte du jardin pour laisser sortir mister Fifty et le laisser se débrouiller...mais depuis plusieurs jours, il y a quelque chose dans l'air qui laisse penser que le printemps n'est plus si loin. Malgré le froid piquant ce matin, j'ai donc repris nos balades matinales sur le quai de Seine...

C'était marée basse, ce matin...

Ce livre est un concentré d'enfance. Jalousie, amour, amitié, tendresse, folie, nostalgie, tristesse, tous ces sentiments qui s'imposent à nous lorsqu'on se remémore les jours d'avant, sont contenus dans ce livre. Une vieille maison de famille, des  robes anciennes qui tournent et qu'on aime porter comme lorsqu'on se déguisait, petite, un jardin où on grapille framboise et groseilles, les pieds nus dans l'herbe... Je n'ai pas envie d'en dire trop, pour justement vous donner l'envie de le découvrir par vous-même. Ce livre est formidable et vous plaira, je vous assure.

J'ai deux livres à vous faire découvrir, si ce n'est déjà fait...

D'abord, de Stéphane Marie dont je ne loupe jamais une émission, Silence ça pousse, sur la 5. Il nous raconte l'histoire de son jardin, des tous débuts quand ce n'était qu'une idée, un souvenir d'enfance, jusqu'à l'aboutissement aujourd'hui. Dans un seul jardin, il a su créer plusieurs univers différents. Les photos sont belles et j'aime la philosophie de Stéphane Marie autour du jardin et des végétaux.

Le second livre est celui de Sébastien Siraudeau, dont vous connaissez sans doute le blog " Dans le coffre de la Volvo".
C'est un recueil de belles maisons, maisons d'hôtes ou de particuliers, nichées à la campagne, et avec le même esprit de décoration un peu brocante, toutes ont beaucoup de charme.

De beaux moments de lecture en perspective pour ce week-end!

J'aime beaucoup ce livre, dont l'esprit correspond tout à fait à ce que j'aime en matière de décoration. Des matières comme le bois naturel ou blanchi, un peu de métal et du lin à toutes les sauces, je ne m'en lasse pas. Un mélange campagne et style industriel qui me plaît. Je vous le conseille!

Lecture bien inspirante, puisque du coup, j'ai sorti mes torchons anciens en lin, et confectionné deux coussins pour ma banquette. Le mélange toile rustique et toile de Jouy est un peu osé mais qu'importe les convenances, tant que ça nous plait :-)

( à celle qui me fera remarquer que quand même, j'aurais pu repasser les coussins, je tendrais avec bonheur mon fer et ma planche, voire même une tasse de thé pour l'encourager et la soutenir :-) )

Quel plaisir enfin de retrouver ma chaise longue. Je sais que cela me coûtera sans doute un rhume les jours prochains, mais je ne peux pas résister aux rayons du soleil...Il me suffit juste de trimballer ma chaise longue d'un bout à l'autre du jardin, à la recherche d'un coin bien abrité du vent, et là, il fait presque chaud et je m'accorde avec bonheur mon premier bain de soleil de la saison.

Pour me tenir compagnie, j'ai choisi ce livre, Un bonheur parfait de James Salter. Ce roman n'est pas récent, il a été publié dans les années 70 mais son thème est toujours aussi actuel.
Un couple parfait, jeunes, beaux et cultivés, des petites filles adorables, une jolie maison dans une petite ville prés de New York, un chien, un poney, un lapin.... l'image même du bonheur. Mais peu à peu, cette belle image se fissure, le mari tombe amoureux, sa femme le trompe régulièrement avec l'un de leurs amis....On sent ces deux personnages à la recherche d'un idéal, on ne sait pas quoi exactement, puisque pour nous, lecteurs, ou pour leur entourage, leur couple est le reflet d'une vie réussie. Et pourtant, année aprés année, ils vont s'éloigner inexorablement et leurs frustrations devenir de plus en plus présentes, lui architecte, voudrait construire l'ouvrage de sa vie, elle se sent à l'étroit dans sa vie. Ce livre est doux-amer, et finalement un peu désespérant, j'ai trouvé.Mais j'ai beaucoup aimé l'écriture, James Salter a une façon incroyable de décrire les lieux, notamment les plages de la côte Est, ou bien les derniers jours d'un automne et les prémices de l'hiver, la préparation d'un repas de Noël. Ce roman se demande si le bonheur conjugal, finalement, résiste au temps et souligne aussi le paradoxe qu'il peut y avoir entre l'image qu'un  couple montre aux autres et la réalité des choses. C'est un joli roman.

Merci à vous toutes de votre passage et surtout de vos gentils commentaires, qui sont à chaque fois des petites perles de bonheur, je n'ai pas eu  le temps de vous répondre ces derniers jours, mais je me rattraperai, c'est promis!

Je n'ai pas abandonné les livres, loin de là, mais aucune de mes dernières lectures ne m'a donné envie de vous les faire partager, et j'ai enchaîné les livres non finis par désinterêt ou ennui.

En revanche, ce roman là, est un vrai coup de coeur. Roman ou document, ce livre oscille entre les deux genres. Une jeune femme, interne en chirurgie gynécologique se destinant à la réparation des corps de femme doit faire un stage dans le service du Dr Karma, patron d'un service un peu bizarre où se pratique IVG et consultations et où sont accueillies les femmes en souffrance tout autant physique que psychique. Cela va être la confrontation de deux médecines, quasiment deux mondes différents. Pour le docteur Karma, l'écoute et l'attention portées à ces femmes sont tout aussi importantes qu'une prescription médicale. Le tout est raconté à plusieurs voix, celles des patientes et celles des soignants.

Nous toutes, à un moment ou à un autre, on a eu affaire à un (ou une d'ailleurs) gynécologue pressé, blasé, condescendant et qui s'est permis de nous parler comme à une enfant. Je pense que le fait d'être les pattes en l'air parfois, entame notre sens de la répartie :-) Je crois que chacune de nous se retrouvera dans ces récits de vie, autant de femmes, autant d'histoire d'amour ou de désamour, de contraception, de maladie, de grossesse désirée ou non.

A lire tel un document, et en faisant abstraction de la fin, pas trés crédible et un peu inutile, à mon avis.

Pour commencer, une recette de Salidou, cette sauce caramel au beurre salé, qu'on peut utiliser sur des crêpes, des gaufres , du fromage blanc... ou à la petite cuillère :-) Et que je vous propose en version fondant au chocolat .

La première partie de la recette consiste dans la préparation du caramel.

- sucre en poudre (blanc de préférence), environ 150g, moi je fais au pif

- 1 brique de crème liquide

- beurre salé

Pas de proportions exactes pour cette recette, elle fonctionne tout de même, c'est vraiment simple!

Dans une casserole, mettre le sucre (sans eau!) et laisser caraméliser à feu doux, c'est un peu long et il faut résister à la tentation de remuer. Lorsque le caramel obtient une belle couleur (pas trop foncée), verser la crème liquide.Attention aux éventuelles éclaboussures! Le caramel va se solidifier, ce n'est pas grave, on le remet sur feu doux en remuant jusqu'à obtenir une texture liquide. Ajouter ensuite le beurre coupé en petits morceaux et bien remuer pour le faire fondre. Mettre en pot et laisser refroidir!

Pour la suite de la recette, en verser dans les alvéoles d'un bac à glaçons et laisser prendre au congélateur au moins une journée... La suite, demain!

Que demander de plus, une jolie balade avec ma fille, une rencontre pour de vrai avec une blogueuse qui fait des merveilles, ses robes de mariée sont divines, je me remarierais bien juste pour les porter :-) Véronique de Deux mains pour aujourd'hui organisait une vente privée chez elle, sous le soleil exactement, une vraie journée d'été,  quel plaisir de pouvoir toucher à tout et tout essayer en toute liberté. Non, non, pas les robes de mariée, mais les écharpes, les bijoux, les sacs... Le tout en se découvrant des tas de points communs, même tiens, qu'on n'en serait jamais parties :-)

Et puis on a repris la route, plutôt le chemin des écoliers, puisque nous sommes passées par Varengeville sur Mer et la jolie boutique Lin et L'autre.

Une boutique incontournable en Normandie, tout près de Veules les Roses, si vous aimez le lin. Pas de (bonne) surprise au niveau des prix, mais vraiment un choix incroyable de tissus de lin dans tous les motifs, ainsi que des objets fabriqués avec: vêtements, linge de maison. De la ficelle, des perles, des boutons...Vraiment, de quoi passer des heures à tout regarder. L'accueil y est agréable malgré l'affluence. Un projet en tête, j'ai choisi des coupons de lin, style torchons...

L'heure du goûter était largement dépassée mais cet endroit est si joli que nous n'avons pas résisté, juste en face de la boutique:

Tout ça pour en arriver à la conclusion suivante:

- si vous êtes blogueuse ou pas mais dans le coin, faites-moi signe, je serai ravie de vous rencontrer

- venez donc découvrir la Normandie si vous ne connaissez pas !

Non, non, ce n'est pas ma recette :-) Promis, je vous en reparle, mais le week-end a été trop chaud pour ce genre de dessert, et j'ai reporté donc la réalisation de celui-ci.

Avec les coupons de lin achetés samedi, j'ai eu envie de coudre une nappe sans prétention, dans l'esprit bistrot de ma table de cuisine, et les tons s'harmonisent bien avec la peinture des meubles.

Comment, quoi? Si la cuisine est terminée?!! M'enfin, je ne suis pas dotée hélas de supers-pouvoirs et entre aller me balader et bricoler, j'ai choisi :-)

5 coupons de lin à carreaux et rayures torchons, et une serviette ancienne teintée il y a quelques temps. Pour obtenir ce ton lin naturel, j'ai utilisé une cuillère de poudre Dylon Chocolat.

Mes amies chéries, pas la peine de vous user les yeux sur la photo... Aprés le concept coutures apparentes, puis celui du lin froissé, voici le tout nouveau: coutures pas droites, mais ça a un certain charme, n'est-il pas?! :-)

Et depuis quelques temps, au fil des blogs, je m'aperçois que certaines cèdent à la facilité des coutures qu'on voit, si, si même des qui savent coudre :-)

Le petit pichet Digoin a été trouvé ce week-end à la brocante mensuelle du village d'à côté. J'adore cette teinte, qui me fait penser à celle des sous-vêtements vintage des années 50  (sans doute mon côté Dita Von Teese, enfin, côté bonnet de soutif, c'est tout ce que j'ai en commun avec elle, hélas), j'ai eu la chance de tomber l'année dernière sur un lot de cette vaisselle, et je complète au gré des trouvailles.

Deux fois par an, les Puces Rouennaises sont incontournables pour les chineurs, on ne les manque pas, et parcourir les allées de ces Puces géantes est un vrai régal pour les yeux, on ne peut malheureusement pas tout acheter :-)
Cette année, nous avons eu un coup de coeur pour un meuble de métier, qui se révèle s'accorder parfaitement avec la bibliothèque achetée au même endroit (même stand, ça aide pour les négociations :-) ) l'année dernière...

Et la semaine dernière, à Lyons-la-Forêt lors d'une vente aux enchères, salle Pillet, j'ai eu un véritable coup de coeur pour cette commode trés.... bizarre, baroque,bancale? Qui certes, a subi le poids des ans, et quelques mauvais traitements, mais voilà, telle qu'elle est, elle me plaît... comment expliquer un coup de foudre, c'est totalement irrationnel?! Rassurez-vous, elle ne m'a coûté que quelques dizaines d'euros. Je voulais la laisser telle quelle, si, si, un concept un peu baroque décadent pour mon entrée:-), mais j'ai tenté vainement de la nettoyer, alors j'envisage pour elle une nouvelle apparence, tout aussi baroque, en noir mat peut-être?!!



Le plus étonnant, c'est qu'elle n'est pas complètement en bois, mais possède un revêtement qui s'apparente à une espèce de plâtre?! Si vous avez des idées pour la nettoyer, n'hésitez pas!

Les beaux jours arrivent, il est temps de rhabiller mes fenêtres. N'ayant pas de vis-à-vis, les rideaux sont purement décoratifs, et j'aime bien les laisser sur les côtés, pour mieux profiter de la vue sur le jardin.

Pour chacune, un drap ancien en lin, chinés aux Puces des Couturières d'Honfleur, il y a quelques semaines. Je trouve que la simplicité est ce qui convient le mieux à ces draps, j'ai juste ajusté un revers en fonction de la hauteur et accroché à l'aide de pinces. Ce sera parfait pour les chaudes journées, où il faudra filtrer les rayons du soleil, sans avoir besoin de fermer les volets.

Pour la plus jeune de nos deux princesses, il fallait un lit de conte de fées...
Ce lit ancien en fer était utilisé dans notre précédente maison en banquette, ici, il retrouve son usage premier, complété par un ciel de lit (tringle à rideaux et panneaux de tulle) de chez Ikéa...
De quoi faire de beaux rêves

Lors de notre première visite de la maison, nous avions été séduits par le plancher peint de cette chambre, c'est joli, pas fragile, et très simple d'entretien.

6 français sur 10 déclarent ne pas avoir l'intention de fêter la St Valentin, mais alors, pour qui, ces déferlements de coeurs, de rubans tous plus rouges les uns que les autres, et que je trouve un peu vulgaires ?!... Je ne fête pas spécialement la St Valentin, mais une occasion de plus de se dire qu'on s'aime est toujours bonne à prendre, la vie est si courte..J'aime les cadeaux qui ne s'achètent pas, mon petit déjeuner au lit, un dîner préparé pendant que je termine mon livre, une voiture nettoyée de fond en comble, une cheminée démarrée le matin avant que je me lève ou, juste un petit mot coincé dans les volets, que je trouverai à leur ouverture, et qui me fera oublier aussitôt le gris du ciel de ce 14 février.

Aimez, rêvez, embrassez qui vous voulez!

Je vous remercie toutes de ne pas m'avoir prise pour une totale foldingue en vous montrant ma commode, vos commentaires ont fini de me convaincre qu'il me fallait laisser celle-ci "dans son jus", je vais quand même poursuivre mes recherches pour la nettoyer, ou comme vous me l'avez suggéré, de demander l'aide d'un spécialiste... En attendant, elle est installée dans l'entrée et je tâtonne pour lui trouver de la compagnie...

J'ai eu envie de me confectionner un plaid, aux couleurs normandes, tout en gris et bleu doux...

Mes débuts:

 - le bleu du ciel et de la Seine lorsqu'il s'y reflète

- le blanc des falaises d'Etretat et des galets des plages normandes

- le beige des plages de sable de Trouville et de la Côte Fleurie

*Les tissus assortis, à pois, vichy et angelots viennent de chez Christelle, de Bois-Joli

* Serviettes teintées par mes soins, montrées ICI

  " La seule façon de connaître vraiment son conjoint, c'est le divorce"

Ce roman commence comme une histoire de désamour classique. Un couple marié depuis 8 ans, deux enfants, le quotidien, elle qui tient la famille à bout de bras, lui qui fait le beau et drague sur Internet, l'amour qui s'en va. Elle apprend que son mari la trompe dans sa propre maison, plus rien ne subsiste entre eux, et elle finit par demander le divorce, à bout.

J'avoue que j'ai failli ne pas aller plus loin que les premières pages, me disant que c'était du Madeleine Chapsal revisité. Pourtant, j'ai persisté. Et j'ai bien fait, j'ai rarement lu une aussi bonne analyse du divorce, de cette déstructuration de la personne  qu'il peut entraîner. Roman autobiographique ou pas, je n'en sais rien, même si l'auteur emploie le "je" mais je pense que pour en parler aussi finement, il faut être passée par là. Tout est dit, sur les conséquences du divorce, pour soi mais sur les enfants, la famille, les amis. Cet autre qu'on finit par haïr, le cercle sans fin des avocats, notaires, médiateurs, comptables... 

Forcément, ce livre a réveillé en moi quelques souvenirs, pas encore assez profondément enfouis pour qu'ils me laissent en paix, même si je n'ai pas connu la haine entre les conjoints dont il est question ici.

J'en retiens un passage, qui a trouvé une résonnance en moi:

Puis il y eut les amis. C'est là, je pense, dans le divorce, que l'on prend la mesure des amis et des proches. Les surprises sont grandes. Et les déceptions si amères qu'on ne s'en relève pas.

Peut-être juste un bémol, sur le personnage masculin, pervers narcissique, désagréable à l'extrême, trop peut-être? A ne pas lire cependant, si on est en pleine séparation...

S'il est agréable de se balader dans les allées d'une brocante ou d'un vide-grenier, depuis quelque temps, je m'aperçois que les bonnes affaires se font davantage sur des sites d'enchères ou sur Le bon coin. C'est d'ailleurs là que j'ai trouvé cette ancienne bannette à linge, à quelques kms de chez moi.

Elle sera absolument parfaite pour contenir coussins et plaids quand les soirées se font plus fraîches... En récupérant cette corbeille, et en conversant avec son ancienne propriétaire, celle-ci m'a proposé d'autres objets dont elle souhaitait se défaire, je n'ai pas hésité longtemps en voyant ceci...

La suite, demain :-)